
Bienvenue en Terre du Milieu euh… Nouvelle-Zélande !
Voilà ce sur quoi je tombe après avoir passé les contrôles du service d’immigration. Voilà qui donne le ton et qui a mis en route pour 20 jours, la musique du Seigneur des Anneaux dans ma tête. Elle ne m’a pas quittée du séjour ! Geek moi ? Nooon !
Et pour mon séjour en Nouvelle-Zélande, j’ai décidé d’innover. Je suis arrivée ici en total freestyle ! Et je remercie Guillaume et Marie d’être mes guides GPS et de m’envoyer leurs bons plans à chaque fois que je change d’endroit 🙂
Paihia (Bay of Islands)

Mon périple Etats-Unis / Guatemala m’a complètement épuisée. J’avais donc besoin d’un peu de vacances après cela. C’est pourquoi, sur les conseils de Marie, j’ai fais 5h de bus depuis Auckland pour aller me reposer une semaine dans la charmante petite ville de Paihia, et ne rien faire !
…
Non, je déconne, je n’ai pas pu rester toute la semaine l’arrière train vissé sur mon canapé à 100 mètres de la plage, bien que ce fusse fichtrement tentant ! Il y avait trop de choses incroyables à voir dehors !

Waitangi
Tout proche de Paihia, se trouve Waitangi, célèbre pour l’un des évènements marquant de l’histoire des Néo-Zélandais : la signature du traité de Waitangi le 6 février 1840.
Le 6 février est une date importante qui est fêtée chaque année à la Treaty House.
Le musée adjacent retrace toute l’histoire de cette période.

Un peu d’histoire : Le traité fut signé le 6 février 1840 dans la maison de James Busby, un diplomate de l’époque, qui a joué un rôle important de médiation entre les Maoris et la couronne Britanique (la reine Victoria). La majeure partie des chefs des tribus Maoris, ont participé à la signature de ce ce traité, pour faire de la Nouvelle-Zélande, une colonie britannique.

Devant la maison du traité, flottent 3 drapeaux. Le drapeau Maori, à gauche, le drapeau britannique, à droite et tout en haut, l’unification des deux drapeaux forme celui de la Nouvelle-Zélande.

Lors de la visite du site, il est possible d’assister à une démonstration de la culture Maori, rites, danses, chants… etc.
Nous entrons sur les terres d’un chef Maori et nous avons intérêt à lui signifier que nous venons en paix.



Ce canoë (Waka en maori) est l’un des derniers “Canoë de Guerre” qui fut construit, selon la technique ancestrale de construction des Maoris pour célébrer le 100ème anniversaire de la signature du traité. Ce canoë est un canoë de cérémonie utilisé tous les ans pour la célébration du 6 février.

Les wakas : Il aura fallu 2 ans pour construire ce waka de cérémonie. Il a été entièrement réalisé à la main et il est le plus grand du monde. Il constitue le trésor de Waitangi.
Il existe plusieurs sortes de waka. Leur taille et leur forme varient en fonction de leur usage et des eaux sur lesquelles ils voguent. Ils étaient généralement faits dans un seul tronc d’arbre. (je te laisse imaginer la tailles des arbres)


Les arbres d’ici m’impressionnent. Ils sont tous immenses, et pourtant, paraît-il que ce ne sont pas les plus gros.
Haruru Falls
Comme il m’a fallu un peu de temps pour me caler, à cause du jetlag, j’ai décidé ce matin-là de mettre mon nez dehors, au lieu de faire la crêpe dans mon lit jusqu’à ce que j’estime que l’heure soit assez descente pour que je puisse me lever. Bien m’en a pris !

J’ai quand même dû courir sur la plage pour trouver le bon spot pour faire des photos et voilà… Et pendant que j’étais en train de photographier le sunrise, derrière moi, paf, des chocapics ! (Si si, je suis sûre qu’il y en a au pied de l’arc en ciel !)
Kia Ora* ! comme on dit ici, en maori.
*bonjour


Après ce petit sprint matinal et un copieux petit déjeuner à base de pâte à tartinée diététique, je me suis rendue aux Haruru Falls.
J’ai été surprise par les différentes sortes d’oiseaux qu’on trouve partout en NZ. Ici, un coq en liberté. Très ordinaire me diras-tu, mais attends de voir ses copains !

La réserve Maori de Waitangi
Je t’ai déjà parlé des arbres gigantesques que j’ai vus ici ?
Et bien, aujourd’hui j’ai découvert une espèce assez incroyable en traversant la rivière de Waitangi.


Cette passerelle traversait l’immense marécage précédant la rivière Waitangi, sur plusieurs centaines de mètres.

J’ai eu l’impression de me trouver dans l’histoire sans fin et je m’attendais à trouver Morla au milieu de ces arbres singuliers, appelés les mangroves.

J’ai été surprise par tous ces petits pics que l’on voit dans la boue. Il s’agit en fait de ramifications des racines de ces arbres qui se sont habitués à être immergés à marée haute.
Ils peuvent être immergés dans plus de 50 cm d’eau et leurs ramifications leur permettent de rester amarrés à la surface mais aussi de respirer, et de manger. (Ils se nourrissent des nutriments contenus dans la boue) ils constituent également un habitat pour quelques espèces d’insectes et d’animaux, comme des crabes et autres mollusques.
J’ai trouvé ces arbres vraiment fascinants, d’autant plus qu’ils recouvrent une énorme partie de la rivière et de ces berges.

Russell
De Paihia, j’ai pris le ferry pour me rendre sur l’île de Russell, l’ancienne capitale de la Nouvelle-Zélande.
Un peu d’histoire : Russell Kororareka a été initialement développée comme une plateforme côtière de livraison. La population européenne s’y est accrue, avec un mix de marins déserteurs, condamnés fugitifs, revendeurs en tout genre ainsi que des colons et des commerçants. La ville portuaire a gagné une réputation de port sans lois et de repère de voyous, ce qui lui a vallu le surnom de “Hell Hole of the Pacific” dans les années 1800, avant de devenir la capitale de la nouvelle colonie britannique, après la signature du traité de Waitangi.

C’est actuellement la basse saison en Nouvelle-Zélande et malheureusement, la petite ville de Russell était peu animée. Beaucoup de magasins ou de restaurants étaient fermés. Et je suis arrivée un peu tard dans la journée.
J’ai toutefois mangé le meilleur fish & chips de ma vie au Crusty Crab, à base de patate douce et d’un poisson fraîchement pêché.
J’ai ensuite pris le chemin qui montait dans la colline d’où j’ai pu avoir une vue incroyable sur la baie. Et surtout, j’ai pu assister au sunset avant de reprendre le Ferry pour Paihia. C’était magique !


A suivre…